Contre toute attente, l'importateur américain Max Hoffman réussit à convaincre le constructeur allemand Mercedes de lancer une version civile de la W194 vainqueur de la Carrera Panamerica, et s’engage à commander et vendre lui-même les mille premiers exemplaires. 

La légende de la 300 SL, née pour la course, peut enfin se prolonger sur la route... 

Mue par un 6-cylindres de 3 l développant 225 ch et entouré d’une carrosserie « Super Leicht »  grâce à son châssis tubulaire, la 300 SL se vendra à 80 % aux États-Unis, comme l’avait prédit Max Hoffman. 

Grand succès commercial, elle permet à la marque à l’étoile de dynamiser son image sur le marché. Les clients raffolent de son historique en compétition et de sa ligne fine et élégante, mais c’est surtout ses portes papillons qui feront parler d’elle.  

En 1956, la décision est prise d’arrêter la production des coupés pour débuter la production d’un roadster. 

Ce nouveau modèle, disponible avec un hard top dès 1957, permet de répondre à la demande grandissante du marché californien. Tout aussi fin et élégant, plus lourd de 150 kg mais aussi plus puissant de 15 ch, le roadster sera produit pendant sept ans (contre quatre années de production pour le coupé). Au total, ce sont 1 858 roadsters qui sortiront des usines de Sindelfingen (contre 1 400 coupés dont 29 en aluminium).  

Notre exemplaire à la vente, dans un état original très respecté, est dans la livrée intemporelle la plus pure le Silber Grau code db 180 intérieur Rot. 

La 300 SL représente l'icône absolue de la Marque et une des Automobiles les plus prisées de la Planète.